Le declic

Le jour ou tout a (vraiment) commencé

Le 10 juillet 2023

Quand j'ai décidé de me lancer dans la photographie, j'ai commencé par le matériel. Ce qui, avec le recul, n'est pas nécessairement la bonne option. Mais on y reviendra dans un autre post. Un Canon 5D Mark III en poche, un 85mm 1.2 qui me coute un bras... oui, j'étais déterminé. Il ne me manquait qu'une chose à ce moment : un sujet à photographier.

Le portrait comme seule objectif

A l'époque, je n'avais aucune attirance pour la photo de rue, encore moins pour la photo d'architecture. Non, la seule chose que j'avais en tête, c'était le portrait. J'ai commencé alors par photographier mon entourage, mais très vite, mon entourage s'est lassé. Et je sentais que, pour produire des images un peu sérieuses, j'avais besoin de passer un cap. Et le meilleur moyen pour cela c'était de travailler avec de "vrais" modèles.

Premières séances avec Marine et David.

Quand on débute et qu'on a pas encore des images sérieuses à présenter, trouver des modèles peut s'avérer difficile. Aussi, l'une des options les plus intéressantes, c'est de trouver des modèles dans la même situation que nous : des débutants. Direction Facebook. Je rejoins des groupes de photographes/modèles, je prends contact avec des modèles parisiennes et on se lance. Les images de la première séance sont sympas. Celle de la seconde sont déjà meilleures. Et puis à la troisième séance, on commence à se sentir plus à l'aise techniquement. Et quand on réflechi moins à la technique, on peut s'occuper de ce qui compte vraiment : la composition, le cadre, la direction du modèle.

De plus en plus à l'aise

Au bout de quelques séances, je commence à avoir quelques images assez cool. Entre les photos avec des modèles débutants et les quelques photos que j'ai de mon entourage, je me sens plus à l'aise pour contacter des modèles plus expérimenté.

Et c'est là que Léa accepte de collaborer avec moi.

Le déclic avec Léa.

Le déclic. Autant, je voyais que mes photos pouvaient être assez sympas, autant cette séance avec Léa a eu l'effet d'un déclic. Au delà de sa beauté, de son charme et de sa grâce, je savais en appuyant sur le déclencheur que les images qui allaient sortir auraient un tout autre niveau que celles que j'avais pu faire auparavant. Léa était juste parfaite, je n'avais rien à faire à part cadrer, ajuster mes réglages et déclencher.

Aujourd'hui encore, plusieurs années après cette séance, ces photos sont non seulement toujours aussi belles mais elles ont une place spéciale pour moi. Elles sont celles ou je me suis dis "ok, on peut le faire".